Au FerreShale Charmant

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Eowyn
Bâtisseur
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Au FerreShale Charmant

Postby Eowyn » Wed 06 Jan 2016, 14:33

(HRP on) Reprise du topic de FerreShale disparu depuis mais qui continuera.(HRP off)

C'est dans un sombre recoin d'un petit lieu tranquille dans les collines de Longuegarde que se cache une sympathique petite taverne où le cidre de pomme au racine de Cimenoire coule à flot. Non loi derrière le comptoir en zinc se trouve le sympathique FerreShale jeune Myriandien d'adoption qui essaye de venir à bout de sa gêne pour vous accueillir d'un timide sourire!!

Venez joindre un raout amical autours d'une bonne choppe de cidre !

Parleur aux animaux :

Une cervoise, stp. Avec une feuille de salsepareille.
Maréchal-ferrant, un chat de trop s'est glissé dans ta taverne

Eowyn :

Eowyn revenait des collines environnantes où quelques uns de ceux qui l'avaient accompagnés loin de chez elle récoltaient des plantes. Ayant fait bonne moisson elle avisa une auberge. Tiens je ne la pensais pas terminée, à mon dernier passage les murs se montaient à peine.

Ayant du temps et pensant, peut-être, y trouver une chambre pour la nuit, elle infléchit la course de sa monture pour rejoindre l'auberge, au demerant jolie. Là, elle laissa sa monture aux mains d'un goujat et son portementeau et ses fontes sur une épaule entra dans l'auberge.

Oui ce qu'elle espérait était possible, un escalier et une coursive desservaient un étage et d'ici l'on voyait des portes qui ne pouvaient être que des chambres. En bas la salle bien qu'un peu sombre était éclairée par des bougies le long des murs et par le feu qui brulait au centre de la pièce et au dessus duquel quelques poules rotissaient. La fumée s'évacuait de la pièce directement par le toit au travers d'une ouverture de pierre tout en haut de l'édifice.

Sur la droite et la gauche de la pièce des tables et des chaises étaient disposées, au fond une porte s'ouvrait certainement sur le logis du tenancier et vers les réserves, à moins que celle-ci ne soient accéssible que par une large trappe derrière le comptoir sur la gauche et ainsi s'enfonçait dans la pierre telle une grotte. Dans la région cette pratique était courant et permettait de garder la marchandise au frais et à l'abri des incendies.

Derrière le comptoir un jeune homme plutôt timide lui souriait. Etait-il un aide se demanda Eowyn, car il avait l'air bien jeune pour être le propriétaire d'une taverne et bien timide pour faire face à toutes les sortes d'individus qui les fréquentaient généralement. Devant le bar un homme à la barbe et aux ceveux blanc semblait attendre qu'on le serve. Ce visage lui disait quelque chose ???

Oui c'était ça Parleur aux animaux à ce qu'il me semble, elle s'approcha d'une table posa son baggage sur une des chaises et s'avnaça vers le comptoir

- Bonjour, puis-je avoir du cidre je vous prie ? dit-elle au jeune homme et une chambre pour la nuit également. Vos chambres disposent-elle d'une étuve ou pour le moins d"un bac où se laver ?
Puis se tournant vers l'homme au visage sévère

- Paleur aux animaux je présume ?

Parleur aux animaux

- Lui-même, gente dame. Aurais-je eu l'honneur de vous avoir vu ailleurs ? Si oui, pardonnez ma mémoire défaillante, l'âge et la fatigue de la chevauchée en sont responsables, je n'aurais surement pas oublié une mine ausi avenante sinon.

Eowyn :

Eowyn sourit au langage de son interlocuteur qui cependant faisait un effort pour se montrer galant.

- Nous nous sommes croisés sur les marché de plusieurs villes et comme je suis discrète mais sais écouter je vous ai entendu donner parfois des avis forts pertinents sur les maux de ce siècle ou de ce pays et sa gouvernance. Aussi je me suis renseignée et connais de ce fait votre nom. Pour ma part je suis Eowyn d'Ombre spécialiste en plante et en faune mais également en confection et collecteuse d'artefact à mes heures perdues.

Parleur aux animaux :

Parleur rougit, il n'avait pas l'habitude qu'on le complimente. En plus il avait soif, l'aubergiste avait disparu il ne savait où. Troublé, il répondit dans un langage laconique plus en rapport avec ses habitudes.

- d'Ombre ? Connais pas. C'est où ? Moi aussi, faune et artefacts. Surtout faune, métier d'homme. La confection c'est pour les filles.

Aussitôt ces dernières phrases émises il s'en voulut, certaines femmes pouvaient penser que c'était mysogine.Il soupira intérieurement, ce genre de gaffe lui était coutumière.

Eowyn :

- AhAHAHAHAAHA !!! Eowyn ne put s'empécher d'éclater de rire,- hou excusez moi !!... un métier d'homme, je ne sais pas comment le prendre. Le dernier qui m'as dit ça c'était pour me voler mon cheval, ses os blanchissent dans la plaine du géant.

- Quoi qu'il en soit mes Varg, Catobeplas et autres bestioles de cet acabit ne m'ont pas fait de remontrance et se sont laissé dresser ou chasser sans s'offusquer que je fusse une femme.

Avec un petit sourire de travers qui pour ceux qui la connaissait voulait dire attention danger, elle passa derrière le bar que son propriétaire avait déserté, pris deux chopes propres et alla tirer du cidre aux tonneaux le long du mur. Une chope dans chaque main elle revint vers Paleur aux animaux en posa une devant lui et dit :

- A la votre, vous portez bien votre nom, vous savez sans doute bien parler aux animaux mais pas aux femmes, elle arborait un sourire malicieux cette fois

Parleur aux animaux :

Le sourire malicieux d'Eowyn rappela à Parleur que la fréquentation des humains n'avait pas que de mauvais côtés. Il sentit quelque chose remuer du côté de son vieux coeur asséché.

Il se saisit prestement de la chope de cidre et dans de grandes gorgées en avala la moitié.

- Aaaaaaah, ça fait du bien par où ça passe !

Un blanc dans lequel il essayait de retrouver comment sourire. Il sentit la commissure de ses lèvres vaguement frémir. Rouillé dans l'expression, verbale ou faciale, à force de ne fréquenter que ses amis à quatre pattes.

- Merci.

Et d'un coup, il se sentit bien, dans la chaleur de l'autre, dans la chaleur de l'auberge. Sans qu'il le veuille le sourire lui vint et du pétillement plein les yeux, il répéta d'un ton différent, presque rauque d'émotion:

- Merci.

Il alla tourner les volailles qui commençaient à bruler d'un côté, sur l'âtre au milieu de la pièce.
Puis, contournant lui aussi le bar, se saisit d'une assiette en grès, la dirigea en direction d'Eowyn en levant un sourcil interrogateur.

Eowyn :

Eowyn étudiait son interlocuteur. Il semblait être un brave homme un peu fruste du fait de sa vie dans les bois, forêt, et montagne, et fréquentant surtout des animaux. Il en était de même pour elle mais il est vrai qu'elle avait très jeune apprit à connaitre le langage muet des habitants des étendues sauvages.

Elle avait pris l'habitude de leur parler et son septième sens lui permettait d'échager et de les traiter comme des humains, à la différence près que le contact des animaux était, selon elle, bien plus gratifiant que le contact de pas mal d'humain. Elle sourit quand son interlocuteur lui demanda de manière silencieuse et parfaitement explicite si elle souhaitait manger.

- Oui merci, j'ai une faim de loup !

Parleur aux animaux :


Parleur alla chercher la volaille, la découpa et la servit.
Il alla récupérer dans les cendres de l'âtre des pommes de terre enrobées de feuilles de malhius.

En poussant l'assiette remplie vers Eowyn, il l'étudia. Une guerrière ou une aventurière, le soleil avait bruni sa peau et il voyait à sa démarche souple et assurée qu'elle ne s'en laissait pas conter facilement.
Ses vêtements étaient de haute qualité mais pratiques, ses armes sorties des mains de maitres artisans avaient manifestement bien servies. Il sentait la plaine sur elle.

Elle le faisait penser à lui-même jeune, avant de perdre tout, avant de devoir se réfugier sur ce continent, ultime refuge contre ses puissants ennemis.

- Racontez-moi. Dite moi pourquoi vous vous battez.

En attendant la réponse il se demandait où diantre avait pu bien passer l'aubergiste, son absence était anormalement longue.

Eowyn :

Eowyn entama avec un appétit féroce son assiette et elle sourit en pensant que, tout compte fait les plaisirs les plus simples étaient de loin ceux qui contribuaient à apporter sinon le bonheur, elle ne savait ce que c'était vraiment, mais le plaisir d'un moment. Celà suffisait à sa satisfaction.

Elle sourit franchement à la question de son interlocuteur, pris le temps de boire une grande gorgée de cidre, réfléchit un instant et dit :

- Pourquoi je me bats... sous des dehors simples votre question est difficile. Je me bats pour me défendre, car j'ai pour principe de laisser les autres en paix. Je me bats s'il me semble que cela peut apporter à d'autres un peu d'espoir dans la mesure où ils sont la proie de rapaces lâches qui abusent de leurs forces sur des faibles.

Elle pris un autre moment de réflexion

- je me bats quant il n'y a pas d'autres choix ou que les choix qu'il reste est la lâchetée. Mais je ne me bats que très rarement. En règle générale je choisis la ruse et la patience qui procurent le même résultat sans faire couler de sang. Si l'on me mets dans l'absolue nécessité de me battre je ne fais jamais quartier.

Elle sourit à nouveau

- J'ai aussi quelque part des personnes qui ne me porte pas dans leur coeur, aussi je me bats pour rester libre et en vie.
- Et vous Parleur ? pourquoi vous battez vous ? contre quoi luttez vous ? enfin si vous voulez bien en discutter. Parleur c'est votre unique nom ?

Décidement elle l'aimait bien il ressemblait au capitaine d'une des gardes des ses parents dont le souvenir était resté vivace en dépit du temps. Il se nommait Grégorh Isle et on le surnommait le muet blanc, du fait de ses cheveux et car l'on entendait que rarement le son de sa voix.

Parleur aux animaux :

Ces dernières années à taire son passé, son véritable nom n'allaient pas disparaître en un instant, devant une inconnue.
Surtout que quelque chose le dérangeait, Eowyn disait bien qu'elle se battait peu…mais ses armes disaient le contraire. Il songea aux récits fabuleux qu'on lui avait fait des terres plus au Nord, si dures à atteindre pour un vieil homme comme lui et des monstres chimériques qu'on y trouverait. Etait-elle des ces énigmatiques anciens qui avaient réussis le voyage et combattus les abominations ?
Peut-être. Méfiant, mais pourtant son instinct lui disait de faire confiance. Il se hasarda à émettre des phrases qui n'avouaient rien mais promettaient plus.

- J'ai eu un nom,jadis. Il est bien tôt dans notre rencontre pour vous le dire.

Une pause.

- Je me bats… euh…que dire ? Je me bats pour survivre, avant tout. Fut un temps où je me battais pour mon royaume, pour l'honneur et même par habitude.Avant que je viennes ici

Il faillit rajouter « pour y mourir » et se rendit compte que ce n'était plus vrai. Les étranges enchantements de ce continent, ou bien les potions faisaient qu'il se sentait plus fort, plus vivant qu'à son arrivée.

Eowyn :

Eowyn écouta puis leva lentement les yeux vers lui laissa son septième sens aller ...

Elle posa la cuisse de poulet qu'elle était en train de manger, s'essuya les mains avec la nappe, regarda Parleur bien en face.

- Pourquoi posez vous des questions auxquelles vous ne souhaitez pas vous même répondre. Moi aussi j'ai eu un nom jadis et je compte bien le reprendre. Pour votre royaume ? humm !! pour le royaume où vous viviez ou le royaume dont vous étiez un des dignitaires ?

Elle continuait à le regarder droit dans les yeux

- mes réponses semblent vous laisser sceptique, et non je ne suis pas sorcière, mais j'ai appris à faire attention au langage du corps, des animaux comme des humains et puis vous n'avez cessé de jeter un œil discrets, certes, à mes armes. Votre question est bien pourquoi vous battez vous pas pourquoi vous battiez vous ou pourquoi vous battrez vous ? non ?

Elle était parfaitement décontractée ni plus ni moins qu'un varg à l'affut. Son septième sens lui disait de témoigner sa confiance à Parleur, mais comment le faire si elle n'est pas partagée. Il était indéniable qu'il était sur ses gardes.

- Comme vous je ne suis pas d'ici mais n'est-ce pas le lot commun de tant de gens qui sont venus à Fauconia, pour fuir un passé, pour trouver un avenir, les deux... Je puis comprendre que vous ne souhaitiez pas parler de passé ou de futur, alors de quoi parlons nous ? Mais je respecterai votre volonté de ne pas parler de vous si vous le souhaitez, je ne suis pas une espionne et ne suis à la solde de personne.

elle repoussa son assiette

- j'ai dans mes fontes un produit qui se nomme Kafthé et qui a du succès là d'où je viens. Voulez vous que je nous en prépare, je vais en faire pour moi, et avant de vous servir j'en boirez devant vous, si vous voulez ?

Elle se leva ouvrit une de ses fontes et en sorti un sac gris en coton ciré. Lorsqu'elle l'ouvrit une odeur agréable s'en dégagea.Elle pris un petit récipient mis de l'eau dedans et le mit sur le feu.
« Nul ne peut atteindre l’aube sans passer par le chemin de la nuit. »
05 janvier 2013
Khalil Gibran

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Re: Au FerreShale Charmant

Postby Malinoir » Wed 13 Jan 2016, 14:25

A quand la suiiiiiittteeeeee? :mrgreen:
Le privilège du serpent

Vivement la prochaine IRL --------------------------------------------------------Sur Fiergrue depuis le 4 septembre 2015

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Re: Au FerreShale Charmant

Postby Eowyn » Wed 13 Jan 2016, 16:53

Quabd parleur aux animaux sera disponible.
« Nul ne peut atteindre l’aube sans passer par le chemin de la nuit. »
05 janvier 2013
Khalil Gibran


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